Le milieu de terrain du Red Star répond aux questions posées par les internautes sur Redstarfc93.fr.
As-tu gardé des contacts avec d’autres clubs depuis ton retour dans ta seconde maison ?
Non, pas avec d’autres club. En revanche, c’est le cas avec d’anciens coéquipiers.
L’effectif compte plusieurs milieux de terrains. Quel regard portes-tu sur ton positionnement dans l’équipe ?
Je suis quelqu’un qui joue milieu défensif. Vraiment défensif. Je ne suis pas spécialement porté vers l’attaque. Nous sommes six ou sept à pouvoir jouer à ce poste-là. On est tous de niveau équivalent, donc ça génère une concurrence qui est bénéfique à l’équipe, car chacun essaye de hausser son niveau pour pouvoir prétendre à jouer.
Le système de jeu prôné par l’entraîneur est-il adapté à tes qualités ?
Tout à fait. C’est un schéma assez classique. Un 4-4-2 avec deux milieux récupérateurs. Quoi qu’il en soit, je me sens aussi à mon aise avec un milieu récupérateur qu’avec deux.
Nous sommes très heureux que tu sois revenu au Red Star, le club de ta ville et de ton coeur, mais que penses-tu faire la saison prochaine ?
J’ai déjà affirmé vouloir terminer ma carrière au Red Star. Tout est réuni ici pour que je m’épanouisse et j’ai envie de stabilité.
Quelles sont tes ambitions au Red Star ?
Aller le plus haut possible. Il faut absolument que nous parvenions rapidement à monter en National pour atteindre l’objectif du club, qui est de voir plus haut.
Si un club de National te sollicite en fin de saison, est-ce que ça peut te pousser à abandonner tes objectifs avec le Red Star ?
Non, je ne pense pas. Il faudrait vraiment une offre très aguichante, parce que suis investi à 100% dans le projet du Red Star.
Quel a été le meilleur moment de ta carrière jusqu’à présent ?
La saison 2004, en DH. Nous avions vraiment un bon groupe. Nous avions réalisé une bonne saison. L’ambiance du vestiaire cette année me rappelle cette période.
Quel est le plus beau maillot du Red Star que tu aies porté ?
Celui de cette saison me plaît beaucoup. Je parle du maillot, qui est vraiment pas mal. Je ne parlerais pas du short et des chaussettes, que j’aime moins ! mais le maillot est beau.
Que représente Bauer à tes yeux ?
Bauer, c’est un stade mythique et une histoire. Personnellement, j’allais au stade chaque week-end en famille quand le club était encore en D2. Dans la grande tribune derrière le but. Je me souviens également avoir vu de grosses équipes. Le Brésil, qui rencontrait Andorre, mais également le Milan AC, qui s’entraînait avant d’affronter le PSG en coupe d’Europe. On avait cassé les pieds à toute l’école pour venir les voir. Je m’étais finalement infiltré, mais je n’ai pas du les voir plus de deux secondes.
Et le public ?
Quoi qu’il arrive, les supporters sont toujours présents. Ils étaient là même quand le club a connu des moments difficiles. On le perçoit également en déplacement. Les supporters bossent toute la semaine, et le week-end, ils le consacrent au Red Star. Ca inspire le respect. J’y suis vraiment très attaché.
Propos recueillis par Michaël Grossman