Après une semaine d’arrêt, le groupe CFA a retrouvé le chemin de l’entraînement, ce matin au stade de l’Ile des Vannes. Une reprise studieuse pour les Audoniens, qui ont déjà en tête le match reporté du 9 janvier, face au Mans.
La fête de Noël passée, le ballon rond reprend ses droits, sous la conduite d’un staff déterminé à ne pas perdre de temps à l’approche de la 16e journée de championnat. « La reprise va être intensive », explique le préparateur Randy Fandelot. « En fait, elle va s’inscrire dans la continuité de ce qu’on faisait avant la trêve. Nous allons nous préparer en alternant travail de capacité-aérobie et travail de puissance. Même si les joueurs n’ont rien fait la semaine passée, les cinq mois d’entraînement n’ont pas été annihilés. On ne repart pas à zéro, voilà pourquoi nous pouvons nous permettre de redémarrer fort. D’autant plus que nous avons des échéances d’importance dans peu de temps. »
Volontairement, Randy n’a rien imposé aux joueurs durant cette courte pause. « Si la trêve avait été plus longue, j’aurais sans doute donné un programme. Mais là, il était nécessaire qu’ils ne pensent plus au foot pendant une semaine. Ils avaient besoin de couper complètement. Leur imposer des règles, c’est leur rappeler qu’ils ne sont pas vraiment en vacances ». Une coupure qui est aussi bénéfique pour recharger les batteries sur le plan psychologique, comme le confirme le coach Alain Mboma : « cette trêve est aussi bien physique que mentale. J’espère qu’ils ont bien profité de la fête de Noël, sans arrière-pensée. Maintenant, nous allons nous charger de les remettre dans le bain ! »
Forcément, les joueurs ont goûté avec joie à ces quelques jours de repos. « C’est clair, ça fait du bien », reconnait Jérémy Gazeau. « C’est un moment où on peut penser à autre chose, loin de la compétition. Mais ça fait quand même plaisir de retrouver le terrain. » Même discours du côté de Fabien Debray : « on ne nous a pas donné de programme, donc on a profité ! Maintenant, j’ai hâte de reprendre contact avec le ballon. Même si, aujourd’hui, je ne suis pas sûr qu’on le touche beaucoup ! »
Etienne Martin