Trois questions à…Ludovic Fardin
Après une série de petites blessures, le milieu de terrain Ludovic Fardin a retrouvé les terrains il y a quelques semaines. Il revient sur son retour à la compétition et ses ambitions pour la suite de la saison.
Ludovic, comment as-tu vécu ces blessures à répétition, alors que tu effectuais un bon début de saison avec l’équipe CFA ?
Je reconnais que ça n’a pas été facile. J’ai d’abord eu un arrachement osseux à l’orteil puis, quand j’ai repris l’entraînement, j’ai une ancienne blessure qui s’est réveillée au niveau du coup de pied. Le plus ennuyeux, c’est le temps que ça a duré : je pensais au départ m’arrêter un mois, au final je n’ai pas joué pendant près de deux mois et demi. En plus, c’est arrivé à un moment où tout se passait bien pour moi, et où je n’avais pas du tout envie de lâcher l’équipe. Heureusement, aujourd’hui, je me sens mieux !
Comment s’est déroulé ton retour sur les terrains ?
Doucement. J’ai d’abord repris tout seul avec Randy, pour reprendre le rythme. Et depuis, j’ai enchaîné trois rencontres avec la réserve. Je me sens de mieux en mieux physiquement, et j’ai la sensation que mes performances s’en ressentent. Mais je ne suis pas encore au top de ce que je peux faire, pas encore complètement prêt. J’ai aussi conscience que le coach a des attentes. Il veut que je joue plus vite, plus vers l’avant, que je prenne plus de risques. Il faut parfois que j’essaie d’être moins propre, pour être capable d’apporter plus souvent le danger. Pour moi, revenir à mon meilleur niveau passe aussi par améliorer cet aspect de mon jeu. Et je sais que j’en suis capable.
La saison est encore longue. Quels sont tes objectifs pour la suite ?
Revenir à mon meilleur niveau pour pouvoir récupérer ma place en équipe première. J’ai conscience qu’à mon poste, la concurrence est rude, et qu’il y a de très bons joueurs qui, en plus, font de bonnes prestations. Le coach n’a pas grand-chose à leur reprocher, et moi je ne suis pas au maximum de mes capacités. Son choix est donc logique pour le moment. C’est dur, mais je dois continuer à bosser. Et, je le répète, il va falloir que je me plie à ses consignes pour revenir dans le groupe, je dois voir le jeu plus rapidement. Si je parviens à progresser à la vitesse que je souhaite, j’ai vraiment bon espoir pour la suite.
Propos recueillis par Etienne Martin
