Voici la seconde partie des réponses de Xavier Pinoteau aux questions des internautes.
Quel est ton parcours précis depuis que tu as commencé à taper dans un ballon ?
J’ai commencé à Précy-sur-Oise, avant de partir pour Beauvais à l’âge de 12 ans. J’y ai terminé mes classes, avant de signer stagiaire puis professionnel. J’ai évolué en CFA2 et en National, avec quelques bancs de Ligue 2 en plus. Je suis ensuite parti au Gazélec Ajaccio, en National, où je me suis malheureusement blessé à l’épaule en février. Opéré de l’épaule, puis du coude, j’ai connu deux saisons blanches. J’ai réussi à me relancer à Villemomble, en National, jouant titulaire l’ensemble de la saison. Puis je suis arrivé au Red Star l’année dernière.
Faut-il bien travailler à l’école pour faire tout ce parcours ?
D’une manière générale, il faut bien travailler à l’école, quel que soit ton parcours ! Il faut bien prendre conscience que le foot s’arrête tôt, et qu’une carrière peut être stoppée prématurément. Pour ma part, j’ai eu un bac S, un DEUG en Langues Etrangères Appliquées ainsi qu’un Diplôme Universitaire de Gestion des Organismes Sportifs. Je suis content d’avoir entrepris ces études, mes parents m’y ont poussé. Cela me sera plus facile de rebondir si le foot s’arrête.
Comment tu te sens au Red Star ?
Bien ! Les installations, le staff de qualité, tout est fait pour travailler et progresser dans de bonnes conditions. En plus de la bonne ambiance, le discours est ambitieux. Au vu de mon parcours, je crois que c’est le moment de faire quelque chose. Et c’est possible ici, au Red Star.
Tu es encore jeune pour un gardien de but. Ambitionnes-tu d’être encore professionnel un jour ?
Bien sûr, sinon je m’arrêterais là ! D’autant plus que j’ai déjà goûté au professionnalisme, à Beauvais. J’y ai goûté, mais trop peu à mon goût. Je le répète : pourquoi pas au Red Star ?
Quelles sont les raisons qui font qu’avec autant de talents en défense, on ait pris autant de buts ?
Question difficile ! Au début, on était très solide défensivement, mais on ne marquait pas. Puis on s’est mis à marquer, mais on a pris des buts. On a sans doute pris inconsciemment un peu plus de risque pour parvenir à scorer. Il faut simplement trouver le juste équilibre.
Le stade Bauer vient de fêter ses 100 ans. Que représente ce stade pour toi ?
Même si je n’ai pas vraiment connu la grande époque du Red Star, on sent que cette enceinte est fortement marquée par l’histoire. Le stade est fermé, la tribune est proche du terrain. On entend bien le public pousser, c’est exceptionnel comme ambiance.
Propos recueillis par Etienne Martin