Le défenseur central de l’équipe réserve revient sur son long parcours dans le club audonien, et évoque l’ambiance et l’ambition de la formation DSR cette année.
Vous venez de battre le FC Mantois 78 (3-1) dimanche en championnat. Comment analyses-tu votre match ?
Sans développer un jeu génial, nous nous sommes montrés très solides derrière, avec une grosse solidarité. Les gars venus de CFA se sont pris au jeu et nous ont bien aidés. C’est surtout sur notre organisation collective que nous avons été supérieurs et que nous avons fait la différence, notamment en deuxième mi-temps. Et puis, on a pris les 4 points, c’est le principal.
Comment sens-tu l’équipe DSR cette saison ?
Vraiment bien. A l’entraînement, nous sommes beaucoup et il y a de nombreux joueurs de qualité, aussi bien en DSR qu’en 1ère Division. Il faut aussi noter l’état d’esprit qui règne, on prend du plaisir tous ensemble. Le club ne nous a pas fixé d’objectif précis, mais je pense honnêtement que nous pouvons jouer le haut de tableau. évidemment, il va falloir corriger certains aspects de notre jeu, et faire preuve de davantage de régularité. Aussi bien au cours d’un match qu’entre les différents matchs. Il faut limiter nos temps faibles.
Justement, quelles sont les forces et faiblesses de cette équipe ?
J’insiste : notre force, c’est l’état d’esprit. A l’entrainement, malgré le nombre, tout le monde bosse dur. Les équipes DSR et 1ère Division ne forment qu’un seul groupe. Et ceux qui descendent de CFA montrent toujours un état d’esprit irréprochable. Même si parfois, ce n’est pas évident car l’effectif est très changeant.
L’équipe réserve est en effet modifiée chaque week-end. Pour les éléments cadres comme toi, n’est-ce pas difficile de trouver ses marques dans ces conditions ?
Ce n’est pas facile, mais c’est avant tout une question d’habitude. J’ai moi-même parfois du faire la navette entre équipe première et équipe réserve. J’essaie avant tout de me concentrer sur ma performance personnelle. Il existe parfois de petits problèmes d’automatismes, c’est logique. Mais on compense, car les gars qui viennent de CFA se mettent vraiment à disposition du collectif.
Tu es au Red Star depuis de nombreuses années. Quel regard portes-tu sur ton parcours ?
Le Red Star, c’est mon club de référence, mon club de cœur. J’y ai débuté en 13 ans, puis j’ai évolué en 15 ans et 17 ans Nationaux. A 17 ans, j’ai fait mes premiers matchs en CFA 2. Le club est descendu en DH, et j’ai participé à la remontée jusqu’en CFA. C’était une époque géniale, et je suis fier de mon parcours. Mais aujourd’hui, je me sens bien dans la formation DSR. Elle me permet de concilier ma vie sportive et ma vie professionnelle. Mais si on fait appel à moi pour rendre service en CFA, je répondrai toujours présent.
Propos recueillis par Etienne Martin.