Quelques semaines après la sortie de son livre « Métronome, l’Histoire de France au rythme du métro parisien », véritable succès de la rentrée littéraire, Lorant Deutsch faisait un arrêt, ce matin, au Stade Bauer où il accordait une interview pour Le Figaro. Il a accepté de répondre aux questions de Redstarfc93.fr et de nous parler de ce stade mythique, centenaire cette saison.
Lorant, que représente le Stade Bauer à tes yeux ?
C’est un stade mythique d’Ile de France. Quand le PSG n’existait pas, les clubs, les lieux qui nous faisaient rêver, c’étaient le Stade Bauer et le Stade de Colombes. Quand j’ai appris qu’il y avait un projet de réhabilitation des lieux et de déménagement du Stade Bauer, je me suis dit que c’était une aberration. Avec mon livre Métronome, j’ai voulu tirer le signal d’alarme sur des lieux en danger…. Aujourd’hui j’avais envie de le faire pour Bauer. C’est un endroit mythique. De Kopa à Ronaldo, les plus grands joueurs ont foulé cette pelouse. Il ne faut pas le toucher.
Y as tu un souvenir en particulier ?
Ce n’est pas un souvenir mais une atmosphère. A Bauer, on vient en famille. On sent l’identité d’un lieu. L’identité du club. On est très proche du terrain. On peut entendre les joueurs se parler, l’entraîneur dicter ses consignes. Ce sont des choses que tu n’imagines pas au Parc des Princes. Cette proximité, c’est le souvenir le plus fort que j’en ai.
Alors Lorant Deutsch est supporter du Red ?
Je suis de Bobigny donc bien sûr je suis souvent venu à Bauer ! Je me rappelle du début des années 90 quand le club évoluait en D2. Je continue à regarder ses résultats d’un oeil bienveillant. Il n’y a qu’un seul club francilien en L1 et c’est une aberration. J’espère que le Red parviendra à retrouver le chemin du succès.
Propos recueillis par Pauline Gamerre.